1. Les données biographiques a) Cicéron a connu l'exil qui a précédé l'extrait ici choisi. b) Ovide écrit en exil. c) Sénèque écrit en exil. 2. Le jugement sur l'exil a) l'exil n'est pas un mal. b) l'exil est une souffrance. c) l'exil n'est pas un mal. 3. L'argumentation a) Si c'est une sentence populaire injuste qui a entraîné l'exil, il faut le mépriser. L'exil n'est qu'une forme de séjour à l'étranger, situation que beaucoup de gens connaissent (ou ont connue), notamment des philosophes très célèbres. b) pas d'argumentation (voir ci-dessous 4) c) l'exil ne peut nous ravir l'essentiel : le monde et nous-mêmes. Les plus hautes aspirations de l'homme peuvent s'exercer partout. Rem. : Les choses ont évolué entre Cicéron et Sénèque (populi voluntas/ humana potentia). 4. Les sentiments a) absents. b) Ovide ne raisonne pas sur l'exil : il en exprime la souffrance. Ici, c'est le regret des êtres et des lieux qui est évoqué à travers trois axes antithétiques : l'absence - la présence; le réel - l'imaginaire; la peine - la consolation. c) absents. Rem. : En fait, les réflexions de Cicéron et Sénèque sont destinées à repousser les sentiments malheureux qui pourraient naître de l'exil. 5. La cohérence a) la sérénité de la réflexion cicéronienne est en contradiction avec les sentiments manifestés lors de l'exil et de sa charge en Cilicie (ce que Cicéron appelle la peregrinatio): il ne se résigne pas à l'injustice et manifeste un ardent désir de retour. b) Ovide n'a qu'un seul langage (du reste, son oeuvre d'exil est une tentative d'obtenir son retour). c) l'indifférence manifestée par Sénèque dans la Consolation à Helvia est contredite par sa tentative d'amadouer Polybe. |